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La Minute Histoire du Professeur Le Bars ! Dans la pièce de Corneille (Pierre, non le chanteur ni l’oiseau) « La Suivante », Daphnis se plaint « Qu’en l’attente de ce qu’on aime une heure est fâcheuse à passer. » Et il est vrai qu'après ces nombreuses journées d'absence, nonobstant les vagues de froid qui ralentirent les neurones du Professeur, il ne vous a pas oublié malgré tout !!… Et vous ? Hum ?.. Foin de carabistouilles, enchaînons sur la carte postale du jour. Sur celle-ci nous pouvons voir, bien avant sa destruction, la célèbre passerelle de la gare. Construite en 1909 par notre Harel préféré, elle tire définitivement sa révérence en avril 2016. S’il est un quartier de notre ville qui profita allègrement de cette artère piétonne, traversant le siècle et les voies, c’est bien celui de Robien. En témoigne aujourd'hui le PIB par habitant, bien supérieur à celui de l’époque sans passerelle, ainsi que la mise en place de barrières sur un parking du coin. Celles-ci
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La Minute Histoire du Professeur Le Bars ! 15 jours ! Il aura fallu quinze jours au Professeur Le Bars pour éponger toutes les larmes de son corps, sorties par ses yeux à l’occasion du grand feu de joie organisé par trois jeunes mineurs. On se demande vraiment ce qu’ils cherchaient là quand on sait que les Mines de Trémuson sont tout à fait à l’opposée de la ville, même fermées !? Réponse le 23 mars puisque les Néron en herbe seront face à leur juge… Si la bâtisse n’a jamais réellement été visible et visitable, il semblait important de lui rendre hommage en postant une carte postale la concernant. On peut déjà noter sur la photo de l’époque qu’on ne voyait rien de plus qu’aujourd’hui. C’était seulement un peu moins touffu. Pour tout vous dire, en dehors de la broderie, on ne faisait pas dans la dentelle rapport aux arbres. Ça ratiboisait sévère autour des chaumières afin d’assurer le chauffage, la préservation des espèces ne s’appliquant qu’aux êtres humains. En témoigne ce tas d
La Minute Histoire du Professeur Le Bars ! Si Saint-brieuc perd aujourd’hui l’un des monuments qui faisait sa fierté, le Professeur Le Bars préfère prendre un peu de hauteur et ne pas souffler sur les braises de la colère qui sourdre au sein des masses laborieuses.C’est donc quatre-vint dix neuf mètres au dessus du niveau de la mer (même à marée haute) que nous nous poserons ce jour. Cette carte postale nous présente, comme beaucoup d’autres d’Armand Waron, « La Bretagne Pittoresque » et plus particulièrement le Boulevard Charner. La photo fut sans aucun doute prise en plein été après le passage du petit train des Côtes-du-Nord (2-2 North Coast rpz...) aux alentours de 12h10. En effet, on notera que tout le monde est à l’ombre, habillé de noir ou presque. En ce qui concerne l’horaire, si l’on se fie au renseignement de 1905, les heures de passages aux stations (étaient) approximatives. Autant être clair tout de suite, on ne pourra que féliciter la constance des chemins de fers a
La Minute Histoire du Professeur Le Bars ! Avec la carte postale d’aujourd’hui, nous redescendons gentiment vers la mer. Si les parisiens descendent en Bretagne, nous pouvons nous targuer, eu égard à la topographie vallonnée de la ville, de descendre à la mer. Qu’il est bon, parfois, de rappeler aux habitants du centre ville, de Robien ou encore des Villages que notre vieille Cité est une commune littorale. Il est vrai que, nonobstant le célèbre Valais, les plages ne sont pas légions sur notre côte. C’est d’ailleurs certainement pour cela que nous trouvons beaucoup moins de traces de romains qu’en Italie. La lutte de Rome contre les Barbares est bien loin derrière nous lorsque cette photo est prise un beau mardi de juillet vers 17h30 (sans doute le 14 si l’on se fie au drapeau qui flotte malgré l’absence d’eau). Pudiquement intitulée « Le Phare à marée basse », elle reste néanmoins un témoignage des heures les plus sombres de la région. En effet, en ces temps où le topinambour
La Minute Histoire du Professeur Le Bars ! En pleine période de Soldes marchandes et postales, il semblait judicieux de revenir sur le bel édifice qui trône sur l’ancienne Place du Théâtre. Si la Grande Guerre se passa souvent dans la boue, il faut savoir que cette place fut d’abord un beau marécage. On notera sur la carte postale que le sous-sol de la poste est semi-enterré. Sachez que l’audace ira encore bien plus loin un siècle plus tard puisque s’ouvrira dans la petite rue de derrière une Cave au rez-de-chaussée. Sans doute la crainte d’une remonté du vieux marécages ?... Mais revenons à notre bâtiment ! C onstruit par l’architecte Louis Bourgin entre 1908 et 1910, le fronton, lui, fut réalisé par les frères Le Goff qui tombèrent au front cinq ans plus tard aux côtés de l’arrière grand-père de votre serviteur, le Professeur. N’étant pas très doué en architecture, on se contentera de dire que le style est réellement comme ce qui devait se faire à l’époque un peu partout et
  La Minute Histoire du Professeur Le Bars ! Cette année encore, vous l'aurez constaté, le Nouvel An est monotonement tombé un 1er Janvier. Les calendriers de l'Après (à base d'aspirine et autres antalgiques) doivent être avalés depuis un moment et c'est donc tout requinqués que nous pouvons aborder sereinement 2018 et les nombreuses cartes postales qu'elle augure ! Alors, que les personnes sensibles se rassurent, le Professeur Le Bars ne compte rien changer. S'il est un endroit de notre Cité qui change régulièrement par contre, c'est bien la Place de la Grille. Les plus petits se souviennent du Père Noël qui y débarqua au tout début des vacances. Les plus grands se souviennent du Marché couvert et de sa brasserie. Les plus âgés, comme le Professeur, se souviennent encore du parking. Et les nettement plus âgés, qui ne doivent plus être de ce monde aujourd'hui, se souvenaient des maisons à colombages et peut-être des égouts à ciel ouvert qui se sit
La Minute Histoire du Professeur Le Bars ! Comme vous l'avez constatez, le rendez-vous cartophile de vendredi n'a pas eu lieu. Fête oblige, le Professeur Le Bars s'est exceptionnellement octroyé deux jours de vacances entre la poire et le fromage. N'ayant à cœur que le bonheur de ses ouailles, et loin de vouloir concurrencer ses homologues de l’Éducation Nationale, il a décidé de vous servir une toute dernière Minute avant de vous laisser profiter des autres dernières de l'année en famille, avec des amis ou encore avec un « je ne sais qui, je ne sais quoi » ! La dernière carte postale de 2017, datant de bien avant 1936 et en guise de Meilleurs Voeux, sera un hommage à toutes ces personnes qui, depuis quelques années, se font fort d'aller tremper leurs corps transis de froid dans les eaux non moins froides de la baie le 31 Décembre. Vous vous demandez sans doute pourquoi le dernier et pas le premier de l'année ? Nous ne nous aventurerons pas